1 janvier 2011
Chères Zhumaines, Chers Zhumains, D'un côté se
Chères Zhumaines,
Chers Zhumains,
D'un côté se baigne,
Enchaînée aux ajoncs,
Une barque-papillon,
Tournée vers d'autres rives,
Etrangement figée dans les glaces,
De l'autre, se noie l'hiver doré, solaire,
Roue de flammes aveuglées
S'éteignant dans l'onde saumâtre,
Dispersant leurs dernières étincelles
Sur les rides limpides.
L'eau sereine, majestueuse,
Prend le temps de joindre les rives,
En silence,
De tendre entre elles un impossible miroir,
Vivant,
Vibrant,
Luisant de vent, de lumière,
Et d'un voyage indicible.
Qu'elle vous soit propice, précieuse et belle...
Le Monstre.
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